Dès votre entrée sur le site, deux jardins aux ambiances contrastées se font face le long d’une allée gravillonnée qui mène au potager. Le jardin méditerranéen s’appuie sur la façade sud de l’atelier. Figuiers, cyprès et pins à pignons s’y plaisent. Le jardin d’ombre quant à lui, se protège sous les arbres de l’Agora.
L’Agora
Une pelouse cernée d’arbres, de buis taillés et d’arbustes est baptisée l’Agora. Elle sert d’écrin au pavillon Lotus.
Le potager en carrés
Le verger
Le jardin zen
Le jardin zen se traverse sur une passerelle surélevée. La rivière sèche évoque le passage d’un cours d’eau qui a creusé son lit en façonnant le paysage. Les amoncellements de grosses pierres racontent des «micro-histoires» avec des changements de perspective au fil de la déambulation sur le ponton.
Les aires de repos
Les points d’eau
Des mini-jardins dans le jardin
Le bassin aux têtards
Cette ville miniature, digne d’un décor de manga, faite de pots, de pavés, de dalles, de briques, de bric et de broc… est l’aire de jeu des têtards qui ont éclos à l’Escalier. Une multitude d’insectes viennent s’y nicher.
Le tokonoma
Dans la maison japonaise traditionnelle, le tokonoma, élément essentiel de la décoration, est une alcôve au plancher surélevé où l’on expose des calligraphies, des estampes, des plantes (ikebana, bonsaï, kusamono), ou des objets d’art.
Ici, un espace sous la pergola d’accueil reprend les codes du tokonoma (placé dans un angle, délimité par un poteau, légèrement surélevé). Un paysage de pierres et de mousses, des plantations, le ruissellement de l’eau invitent à la contemplation silencieuse dès l’entrée au jardin.
Le jardin de thé et la « maison de thé »
Le jardin de thé et la « maison de thé » sont accolés au pavillon Lotus dans l’Agora.
Un jardin composé de fougères, de buis taillés en boule, de plantes de sous-bois prépare le visiteur au recueillement nécessaire avant la cérémonie du thé auquel il sert de cadre.
C’est une invitation au voyage, une invitation à quitter le monde de «tous les jours» pour un autre, empreint de quiétude, où la notion de temps semble ne plus exister. C’est pourquoi le jardin de thé est coupé visuellement de son environnement extérieur, dissimulé derrière une palissade de bambou et de végétation. La notion de limites, et donc de seuil, est ici une caractéristique essentielle.
Évoquant la maison de thé, un plancher en bois s’organise autour de l’irori, foyer ouvert dans la maison traditionnelle japonaise.
Le jardinet à l’entrée du potager
C’est un biotope en trois dimensions qui joue avec les niveaux et concentre bien des ingéniosités. S’y épanouissent les herbes aromatiques et fleurs comestibles utilisées pour la décoration des assiettes dans la cuisine de l’Escalier. Il est surplombé par une maisonnette sur pilotis ou sont suspendus des abris pour insectes.